*séquence V: l'excipit*
*compétence: étudier la dimension tragique de l'œuvre*
*Activité:Etude de texte*
*obhectif: identifier le tragique et le pathétique dans l 'œuvre et comprendre le message du narrateur*
*support:CH XLIX*
*I-identification du texte*
1-caractéristiques du passage
oeuvre: le dernier jour d'un condamné(1829)
Auteur:Victor Hugo(1802-1885)
genre litteraire: roman à thèse
type de texte: narratif descriptif à visée argumentative.
focalisation:interne
tonalité:tragique et pthétique
2-situation du passage.
Le bourreau et deux de ses valets viennent faire la toilette du condamné.ils lui coupent les cheveux le con de sa chemise; et ils lui attachent les mains derrière le dos , ensuite il a été transféré dans une chambre de l'hôtel de ville attendant l'heure de l'exécution.
*II-AXES DE LECTURE*
1-les sentiments du narrateur face à l'indifférence des bourreaux.
Jusqu'aux dernières minutes le condamné attend toujours sa grâce, mais le bourreau demande au juge qu'il faut l'exécuter en une certaine heure.
En ce moment le narrateur éprouve des sentiments de douleur, de souffrance qui font apitoyer le lecteur face à l'indifférence des bourreaux.
2-la double tonalité pathétique et tragique.
Ce passage véhicule la double tonalité pathétique et tragique: le condamné est attaché à la vie, c'est pourquoi il demande un.moment de cinq minutes ou une minute pour attendre sa grâce mais en vain, il est au paroxysme de la peur au moment où le bourreau est indifférent(souriant fatalement).le sort du condamné est fatal( la mort) on ne peut pas le changer ou l'éviter, alors que le personnage est soumis à son destin; c'est donc la dimension tragique.
*III-CONCLUSION*
Le condamné au comble du désespoir demande sa grâce au premier venu. Il veut absolument qu'on lui laisse cinq minutes encore, puis une minute dans l'espoir qu'un miracle se produise, mais il est quatre heures, on vient le chercher pour son exécution.
Dans ce passage le narrateur a usé de deux tonalités. La première est tragique et montre l’impuissance du condamné face à son destin. Tandis que la seconde, qui est pathétique, vise à susciter la pitié du lecteur.
