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Blog de soutien pédagogique pour les élèves et aide pour les professeurs de l'enseignement secondaire qualifiant

الجمعة، 14 سبتمبر 2018

Etude de texte le texte narratif

Mme Lefèvre était une dame de campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à chapeaux à falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés, comme elles dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie écrue.
Elle avait pour servante une brave campagnarde toute simple, nommée Rose.
Les deux femmes habitaient une petite maison à volets verts, le long d'une route, en Normandie, au centre du pays de Caux.
Comme elles possédaient, devant l'habitation, un étroit jardin, elles cultivaient quelques légumes.
Or, une nuit, on lui vola une douzaine d'oignons.
Dès que Rose s'aperçut du larcin, elle courut prévenir Madame, qui descendit en jupe de laine.
Ce fut une désolation et une terreur. On avait volé, volé Mme Lefèvre ! Donc, on volait dans le pays, puis on pouvait revenir.
Et les deux femmes effarées contemplaient les traces de pas, bavardaient, supposaient des choses : "Tenez, ils ont passé par là. Ils ont mis leurs pieds sur le mur ; ils ont sauté dans la plate-bande".
Et elles s'épouvantaient pour l'avenir. Comment dormir tranquilles maintenant !
Le bruit du vol se répandit. Les voisins arrivèrent, constatèrent, discutèrent à leur tour ; et les deux femmes expliquaient à chaque nouveau venu leurs observations et leurs idées.
Un fermier d'à côté leur offrit ce conseil : "Vous devriez avoir un chien".
C'était vrai, cela ; elles devraient avoir un chien, quand ce ne serait que pour donner l'éveil. Pas un gros chien, Seigneur ! Que feraient-elles d'un gros chien ! Il les ruinerait en nourriture. Mais un petit chien (en Normandie, on prononce quin), un petit freluquet de quin qui jappe.
Dès que tout le monde fut parti, Mme Lefèvre discuta longtemps cette idée de chien. Elle faisait, après réflexion, mille objections, terrifiée par l'image d'une jatte pleine de pâtée ; car elle était de cette race parcimonieuse de dames campagnardes qui portent toujours des centimes dans leur poche pour faire l'aumône ostensiblement aux pauvres des chemins, et donner aux quêtes du dimanche.
Rose, qui aimait les bêtes, apporta ses raisons et les défendit avec astuce. Donc il fut décidé qu'on aurait un chien, un tout petit chien.

الثلاثاء، 1 مايو 2018


Activité : Production écrite
Objectif : exprimer son point de vue à l’écrit autour des points touchants de l’œuvre de Victor Hugo

Sujet : rédigez un sujet dans lequel vous vous expliquez en quoi cette œuvre est touchante en montrant son impact sur vous, la ou les leçons apprises lors de vos lectures et ce dont vous avez pris conscience.

Exemple de rédaction        

''Le dernier jour d’un condamné'' est chef d’œuvre qui a pu traverser les temps sa force tient à la fois de l’impact qu’il exerce sur le lecteur et des leçons morales qu’il transmet.
En lisant cette œuvre, je me trouve touché et j’éprouve un sentiment de pitié vis-à-vis du condamné, et je partage son point de vue tout en sentant l’effroi devant la tragique de la peine de mort.
Quant aux leçons morales on peut dire que la vie mérite d’être vécue et on découvre que la liberté a une grande valeur. En plus on doit penser aux prisonniers pour pouvoir améliorer leurs conditions sans oublier toutefois l’importance de l’écriture dans l’abolition de la peine de mort.
Un plaidoyer contre la peine de mort ne peut qu’illuminer les esprits et leur montrer combien le système judiciaire de l’époque était défaillant et absurde. 

Etude de texte ( le dernier jour d'un condamné: la polémique du thème CH 15 )


Activité : Etude de texte
Objectif : identifier le thème du débat et reconstituer les thèses en présence des arguments
       
I - Identification du texte 
Caractéristiques du passage
Genre de l’œuvre ? Roman à thèse
Type de texte ? Argumentatif/narratif
Focalisation ? Interne
Tonalité ? Polémique
Lieu  de la scène ? A l’infirmerie
Quand se passe la scène ? Après le départ des forçats
Situation du passage
Isolé dans une cellule, le condamné assiste des yeux de frayeur au ferrage (ferrement) des forçats. Ce spectacle hideux est vécu comme une véritable fête par les bagnards. Mais une fois les forçats virent le condamné, ils se précipitent vers sa fenêtre. Etourdis, il s’évanouit sous l’effet de l’horreur. A son réveil dans l’infirmerie, il se met à regarder les forçats envoyés à Toulon.

II  -Axes de lecture
1 – le projet de l’évasion
Où se trouve le condamné à mort ?

Pourquoi le condamné était hospitalisé ?

Quel était l’adverbe utilisé pour commencer le chapitre XV ?
Que regrette-il étant à l’extérieur de l’infirmerie ?
Quel est le motif qui a incité le condamné à envisager une évasion ?

Sur qui le condamné compte-t-il s’évader ?

Relevez du texte les passages qui montrent son évasion.



Comment est devenu alors le désir de fuir pour le condamné ?

Il est dans l’infirmerie mais le lendemain il reviendra à son cachot.
Parce qu’il a perdu connaissance lors du transfert des forçats à la prison de Toulon.
Il a utilisé « malheureusement »

Il évoque sa jeunesse, sa santé mais il a regretté un espoir rapidement étouffé : l’évasion.
L’infirmerie ravive l’espoir du condamné, elle lui permet d’être en contact avec les gens de l’extérieur. Son espoir à la liberté l’incite à envisager une évasion.
Le condamné comptait sur la générosité du personnel médical pour réussir sa folle entreprise
*c’est  que j’aurais peut-être pu m’évader si l’on m’y avait laissé, ces médecins, ces sœurs de charité, semblaient prendre intérêt pour moi.
*et pourtant cela leur serait facile !une porte ouverte !qu’est-ce que cela leur ferait ?
Le désir de fuir de Bicêtre devient très impérieux (possédant-autoritaire). L’évasion ne se réalise que dans la tête enfiévrée du malheureux captif.
2 – la reconstitution de la thèse
Quels sont les adversaires du narrateur ?


Au nom de quoi agissent ces adversaires ?

Relevez du texte les procédés qui montrent l’emploi de la satire par le condamné.





Comment le narrateur met-il en évidence dans ce passage, l’absurdité de sa condamnation ?



Quel est le débat déclenché à travers cette idée de l’absurdité de la condamnation ?
Quelle est la thèse défendue du narrateur ?
Quelle est la thèse des adversaires du narrateur ?
Que constitue le texte pour la thèse capitale du roman ?
Quel est le registre dominant dans ce texte ?
Les adversaires du narrateur sont : les hommes, les médecins, les infirmiers, les sœurs, les témoins, les plaideurs, les juges, le roi.
Les adversaires du condamné agissent au nom du devoir.il doit être l’exemple pour la société.
*j’ai une maladie mortelle faite de la main des hommes.
*ces gens qui guérissent vous guérissent bien de la fièvre mais non d’une sentence de mort.
*les témoins ont bien témoigné, les plaideurs ont bien plaidé, les juges ont bien jugé.
*le pourvoi c’est une corde qui vous tient suspendu au-dessus de l’abîme.
Le narrateur parle de sa jeunesse, de sa santé robuste mais il évoque ensuite l’injustice des hommes et des lois, il pense à l’évasion puisqu’il sait que son pourvoi sera rejeté, il espère une grâce mais il sait que ceux qui l’ont jugé cherchent un exemple pour corriger la société.
Le débat déclenché est l’espoir et le désespoir, la contradiction des décisions.
Chaque être humain a le droit à la clémence.
Le condamné doit être l’exemple pour la société.
Le texte constitue une condamnation de toutes les institutions impliquées dans la peine de mort.
Le registre polémique.
Synthèse finale
Dans ce texte le narrateur évoque une sensation particulière : le désir de l’évasion de Bicêtre.
Dans l’infirmerie le prisonnier est envahi par un espoir à la liberté, à Bicêtre il pense à sa grâce même s’il sait d’avance  qu’il ne l’obtiendra pas car la société veut faire des exemples.

الجمعة، 27 أبريل 2018

plaidoyer et réquisitoire (procédés)


Plaidoyer /Réquisitoire


Exemple de plaidoyer 
                       
Avant d'entamer mon plaidoyer je voudrais vous dire chers présidents que le condamné est innocent et qu'il n'a rien fait pour se faire juger, je voudrais vous éclaircir que le jugé a, lui aussi, une famille, une petite fille, vivant dans une ville qui brille du bonheur et d'innocence où personne n'a la moindre idée de ce que veut dire un crime.

Tout d'abord, cher président le condamné devant vous est accusé d'une manière aberrante, je vous le confirme, c'est un homme pas comme les autres, il est responsable d’une famille qui se compose de trois personnes :une mère, une femme et une jolie petite fille âgée de trois ans, il a de la dignité et du bon cœur, cette condamnation est fatalement fabriquée par des gens qui lui envient sa belle vie. Toutes ces accusations contre mon innocent prisonnier n'ont aucun sens sans qu'elles soient confirmées, il s'avère que le condamné ne veut guère que sa fille sache ce que tissent ses ennemis pour ne plus le laisser vivre harmonieusement et béat au sein de sa petite famille.

D'autre part, je voudrais mesdames et messieurs vous laisser devant Dieu et la bonne foi pour arbitrer et trancher avec justice et bonne loi et de nous montrer que la justice ne manque guère dans cette sainte terre. Ensuite si vous permettez chers assistants, publiques et actants vous comporter vigilants en adoptant loyalement et justement le cas du condamné qui, lui, ne veut que d'être tranquille quoique s'avère la sentence de votre honorable tribunal.

Enfin de compte, je clos mon plaidoyer et je vous laisse, vous et votre foi, devant mon innocent accusé pour lui montrer que la justice tombe éphémèrement malade, mais elle ne reconnait jamais la mort.


الاثنين، 23 أبريل 2018

langue : les figures de style d'amplification

Corpus :

P(1)  - Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle.
 P(2)  -  Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.

P(3)  - Je suis vraiment mort de fatigue !
P(4) - Ma mère me tuera si je ne travaille pas bien !

Règle

Gradation : une amplification par progression de sens croissante ou décroissante. Elle agence plusieurs éléments de même nature selon un ordre progressif.
L’hyperbole : ce procédé consiste à mettre en valeur un fait, ou une idée, au moyen d'une expression exagérée.

Exercice

Identifier les figures de style dans ce qui suit :
- Je m'en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse...
- Condé, dont le nom seul fait tomber les murailles.
- J'attends, je demande, j'implore... 
- Il plut du sang; je n'exagère point.
- Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée.
- Le voici. Vers mon cœur tout mon sang se retire.

production écrite :le réquisitoire( Le dernier jour d'un condamné)

Objectif : Rédiger un réquisitoire

Chers confrères vous êtes au courant, sans doute, de ce qui est la situation des droit de l'enfant au Maroc comme ailleurs.
Selon l'UNICEF«1.2 million d'enfants sont victimes de traite chaque année» ce qui nous achemine sans cesse à mettre en question le rôle des instances responsable à l'égard de cette situation horrible et inquiétante compte tenu (vu, étant donné) que l'exploitation des enfants ne se limite pas seulement à les employer comme main d'œuvre rentable mais, elle dépasse ce stade vers une exploitation sexuelle dans la plupart des cas.
Ainsi, on entend parler habituellement, dans les journaux, de multiples cas de viol de mineurs garçons et petites filles.
Qui, parmi nous, pourrait permettre que son fils ou sa fille soit violé ou encore employé à prix dérisoire? n'est-il pas le bon moment de rendre hommage à cette catégorie sociale qui forme la base de toute société et de son avenir?
Protéger l'enfance, c'est protéger l'avenir et mettre en œuvre les fondements d'une société tenant son avenir entre les mains non plus les bribes d'une génération psychopathe, handicapée et paralysée moralement suite à une enfance terrible traversée par l'exploitation sous ses différentes formes corporelles et morales.
Ne laissons pas notre jeunesse se tuer, se martyriser et se perdre dans un silence absurde et obscur.