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الأربعاء، 22 مارس 2017

paratexte"Le dernier jour d'un condamné"

Présentation: la bascule de l’échafaud:
Quand il s’agit, sous l’Ancien régime, de mettre à mort un condamné, le bourreau a à sa disposition des procédés variés: la potence, le bûcher, la roue, l’écartèlement, et la décapitation.
Or, ce bourreau n’est pas toujours adroit, et inflige souvent d’inutiles tortures au condamné lors de l‘exécution. Par ailleurs, cette inégalité choque des révolutionnaires de 1789.
C’est contre cette double injustice que le Code pénal de 1791 précise que «tout condamné à mort aura la tête tranchée», et ce dans le but d’éviter le plus de douleur au condamné, qui a vu son exécution devenue plus rapide, donc «moins agonisante».
Le mécanisme est conçu par Antoine Louis, secrétaire perpétuel de l’Académie de chirurgie. Le nom de l’instrument à décapiter ne réfère pas à l’inventeur mais à celui qui a proposé une exécution vue «humaine» à l’époque, car mettant tous les châtiés à un pied d’égalité devant la loi. Le docteur Joseph Ignace Guillotin, député à l’Assemblée nationale Constituante, se propose de réagir. Le 1er décembre 1789, il prend la parole à l’Assemblée en proposant de rédiger ainsi l’article relatif à la peine de mort : «Le criminel sera décapité ; il le sera par l’effet d’un simple mécanisme.»

Première de couverture:
Le nom de famille de l’auteur (HUGO) ainsi que le titre de l’œuvre «Dernier jour d’un condamné», sont écrits en noir sur un fond blanc. L’emploi de l’article indéfini «un» devant «condamné» s’explique par le souci de Victor Hugo de souligner qu’il ne s’agit pas précisément d’un détenu défini mais de tout individu pouvant être à la place du condamné. L’emploie de l’adjectif «dernier» laisse comprendre qu’il s’agit du jour où l’exécution du condamné aura lieu.
L’édition est de Roger Broderie dans la collection de Folio Classique. Les deux tiers inférieurs de la couverture sont occupés par un détail de la peinture de Francis Bacon intitulée «Du Sang Sur le Sol» que l’on pourrait associer à la bascule de l’échafaud sur laquelle le bourreau place le détenu sur le ventre, tête en avant sous la guillotine.
Il n’y a pas de condamné, mais on distingue dans l’illustration des tâches de sang avec d’infinies éclaboussures témoignant de la force violente avec laquelle le poids de la veuve décapite l’exécuté. Juste au-dessus, paraissent les cordes qui servent à tirer la lame de la guillotine. Le tout dans un fond orange qui interpelle l’éclaircissement du sujet, dont l’œuvre fera lumière dessus.
Quant au texte écrit en italique, il notifie qu’il s’agit d’un intégral avec préface, biographie, note de l’éditeur…
Quatrième de couverture:
La quatrième de couverture est une note de l’éditeur qui souligne l’âge de l’auteur à sa première publication de l’œuvre évaluée comme le réquisitoire contre la peine capitale.
L’éditeur fait remarquer aussi qu’il ne s’agit pas d’un condamné identifié mais de l’anonyme représentant tout condamné à la violation  de la vie humaine.


Au troisième paragraphe, nous retrouvons beaucoup d’éloge au roman et à son auteur («accent souvent étrangement moderne») qualifiant l’œuvre de «saisissante leçon d’écriture et d’humanité».

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