registres:polémique, ironique, comique
1-Ils disent que ce
n’est rien, qu’on ne souffre pas, que c’est une fin douce, que la mort de cette
façon est bien simplifiée.
Eh ! qu’est-ce donc cette agonie de six semaines et ce râle de tout
un jour ? qu’est-ce que les angoisses de cette journée irréparable, qui
s’écoule si lentement et si vite ? Qu’est-ce que cette échelle de tortures
qui aboutit à l’échafaud ?
Apparemment ce n’est pas là souffrir.
·
Repérer les deux thèses opposées. La thèse des juges et
du narrateur
·
Identifier la nature des questions dans le texte. Question rhétorique.
·
Relever dans, dans le deuxième paragraphe, tous les procédés qui
indique l’intensité de la souffrance.
Dans
la dernière phrase, le narrateur dit : « Apparemment ce n’est
pas là souffrir ». Cette phrase exprime-t-elle ce qu’il pense
réellement ? comment appelle-t-on ce procédé ?Non. L’ironie.
2 - Félicitations! (pour reprocher à
quelqu’un une bêtise)
- Quelle générosité! (pour souligner la mesquinerie de
quelqu’un)
- Tout le monde connaît
sa grande bravoure. (pour parler de
quelqu’un de lâche)
dans ces exemples on ne veut on se moque (de quelqu'un ou de quelque chose.) en disant le
contraire de ce qu'on veut faire entendre: l'ironie
3 -Un policier dit à un automobiliste : « les papiers s’il
vous plait, monsieur »
L’automobiliste :(fouillant
dans ses poches) : « voilà, j’ai des mouchoirs en papier et des
papiers de bonbons »
que cherche le texte à provoquer chez le lecteur u le spectateur?le rire et l'amusement
Règle
Le registre polémique
est une forme d’argumentation qui consiste à attaquer ou dévaloriser
l’adversaire.
Procédés et caractéristiques : ce registre se caractérise par tous les procédés visant à attaquer ou
à discréditer un adversaire : termes péjoratifs, images dévalorisantes,
ironie, etc. Il se reproche, donc du registre satirique.
Pour attaquer la cause adverse :
Les prise à partie ou interpellation de l’adversaire : emploi de
deuxième personne du singulier ou pluriel ; phrases interrogatives.
La dévalorisation de l’adversaire : accusation et lexique
péjoratif, les images dévalorisantes.
La provocation : ironie qui tourne l’adversaire en dérision, la
caricature pour défendre sa propre cause.
Présence
fort du « je » pour montrer l’implication de l’énonciation (celui qui
parle) ; vocabulaire mélioratif (admirable, bienfaiteur, génie) ou affectif
(larmes, tendresse, etc.)
La
louange (emploi de superlatif) et l’hyperbole (exagération).
Autres procédés :
1-L’invocation
des valeurs morales (honnêteté, courage) sociales (égalité, justice),
esthétique (beau, vrai)
2-Les
procédés de l’indignation ; exclamation, anaphore.
3-Les
procédés de la provocation : paradoxe, antithèse, exagération ; jeu
de mots.
4-Les
formules de choc qui visent à faire réagir et réfléchir : des formules qui
peuvent contenir des jeux de mots ou des figures de styles, telle que
l’hyperbole, l’antithèse, le parallélisme, etc.
La tonalité comique
Elle
provoque l’amusement, le rire. Les formes du comique jouent sur la fantaisie
verbale, la caricature, l’effet de surprise ou le raisonnement par l’absurde.
Ce ton se trouve surtout dans les comédies.
Procédés
utilisés : Jeux de mots, de sonorités, répétitions,
énumérations, comparaisons
amusantes,
noms inventés ou déformés, exagérations, propos absurdes, familiers,
antiphrases, oppositions…
Comique
de mots : jeux de mots, histoire drôles,
incohérences...
Comique
de gestes : aspect, comportement, chutes, acrobaties…
Comique
de situation : quiproquos, malentendus
Comique
de caractères : personnages ridicules,
monomaniaques...
Comique
de répétition : répétitions de mots, de gestes
ou de situations
La tonalité ironique
Elle
dénonce au second degré quelque chose d’inacceptable. Elle critique d’une
manière indirecte. Une convenance s’établit entre l’auteur et le lecteur. Ce
ton se trouve dans les comédies et les textes argumentatifs.
Procédés utilisés : Antiphrases,
juxtapositions, exagérations, atténuations déconcertantes, mots à valeur
négative, périphrases et appellations insolites…
Phrase
|
tonalité
|
indices
|
effet
|
Rien
n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées
|
ironique
|
Dire
le contraire de ce qu’il pense des deux armées
|
Solliciter
le sens critique
|
Policier
et automobiliste :
-Où
est ta ceinture ?
Pour
quoi la ceinture ?mon pantalon tenait bon, j’utilise des bretelles
|
comique
|
Jeu
avec les mots
|
Faire
rire et amuser
|
Tenez,
me dit-il, d’ici vous verrez et vous entendez. Vous
serez seul dans votre
loge comme le roi
|
Ironique
|
Comparaison
(il ne veut pas dire le sens direct mais le contraire de la phrase)
|
Solliciter
le sens critique
|
Le
Logicien : Voici donc un syllogisme exemplaire. Le chat a quatre pattes.
Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont
chats.
Le
vieux monsieur : Mon chien aussi a quatre pattes.
Le
Logicien : Alors, c’est un chat. »
|
comique
|
Jeu
avec les mots (La sottise du vieux monsieur)
|
Faire
rire
|
On
vous a dit que les vieilles valeurs morales ont rejoint les vieilles lunes.
C’est faux. Si vous décapez l’humanité présente des mots qui la masquent,
vous retrouverez
l’homme, l’homme éternel
|
polémique
|
Implication
de l’interlocuteur.
Invocation
des valeurs morales
|
Critiquer
et réfuter une thèse
|
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